Menu

vusPar Imane Akalay – Lagrandeparade.fr / Le collectif belge NIMIS a mené pendant quatre ans un travail de documentation sur les questions migratoires. Par le biais de rencontres, d’ateliers et de recherche documentaire, ils ont mené une analyse des enjeux politiques et économiques de l’Europe face aux flux des migrants, et des rouages juridico-administratifs qui décident du sort des demandeurs d’asile. Ce faisant, ils ont aussi rencontré et noué des liens avec des demandeurs d’asile pour livrer ce spectacle politique puissant et fort instructif.

Lire la suite : Ceux que j'ai rencontrés ne m'ont peut-être pas vu : un spectacle documentaire éminemment...

être làPar Christian Kazandjian - Lagrandeparade.fr/ Avec Etre là, Vincent Ecrepont pose la question du vieillissement et de ses conséquences sur la vie de famille.

Lire la suite : Être là : inéluctable vieillissement

BelinPar Imane Akalay – Lagrandeparade.fr / Cet opéra contemporain met en scène deux des personnalités romanesques les plus célèbres de l’ouest américain : l’aventurière Calamity Jane (la ténor Claron McFadden) et le criminel Billy the Kid (le chanteur de blues Bertrand Belin) dans une ballade aux accents folk.

Lire la suite : Calamity / Billy : la mélancolique ballade de deux aventuriers romanesques dans un far west...

double inconstancePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ce pourrait être un parfait roman de gare, sorti de la collection « Harlequin ». Avec de la romance à tous les étages… Mais c’est du Marivaux (1688- 1763), du classique avec des jeux de l’amour et du hasard, relu, revu, adapté et corrigé par le metteur en scène et écrivain Jean-Michel Rabeux.

Lire la suite : La double inconstance (ou presque) : Marivaux revu et corrigé…

babyPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Un intérieur étroit, le rangement n’y est pas une priorité. On est dans une caravane, un jour d’été.

Lire la suite : Baby : variation sur l’adoption…

males heureuxPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Trois hommes célibataires en ménage, Alain, Philippe et François, des « mâles » aussi heureux qu’ils le prétendent ? Ils se connaissent depuis des années et pour des raisons financières, emménagent ensemble. Un bien drôle de trio, aux personnalités très différentes, qui animent les planches de l’espace Beaujon.

Lire la suite : Les Mâles Heureux : une comédie de caleçons qui se cherchent

cavernePar Virginie Gossart - Lagrandeparade.fr/ Nous sommes en 2516. Il y a 350 ans de cela, les hommes ont dû fuir la surface de la planète, sous prétexte que le soleil se serait rapproché trop près de la terre, la rendant inhabitable. Les terriens sont alors devenus des «souterriens» et vivent désormais dans un monde souterrain appelé Le Royaume de la Caverne. Ils y passent leur temps à se "divertir", s'abrutissant dans l'utilisation des dernières innovations technologiques , comme la 9 D, sorte de réalité augmentée hyper réaliste, ou l'utilisation d'un coach virtuel qui réfléchit et surtout décide à notre place. Toutes ces innovations sont proposées par le Prince Pomme Pomme Pomme Pomme, à la fois PDG d'entreprise et gourou high-tech, très inspiré de Steve Jobs, le créateur de la marque Apple. 

Lire la suite : "La Caverne", par le collectif L'Avantage du doute : une fable visionnaire et poétique sur le...

Elsa TrioletPar Christian Kazandjian - Lagrandeparade.fr/ La pièce "Qui êtes-vous Elsa Triolet?" ramène en pleine lumière une femme, écrivaine, témoin des convulsions du XXe siècle.

Lire la suite : Qui êtes-vous Elsa Triolet? : une femme dans le siècle

GenesisPar Victor Waqué - Lagrandeparade.fr/ Lorsqu'on vous propose d'aller voir un spectacle de la fameuse Angélica Liddell, l'invitation est souvent accompagnée d'une mise en garde quant à la nature expérimentale et déconcertante de son travail. Vous voilà prévenu, peut être. Préparé, sûrement pas.

Lire la suite : Génesis 6, 6-7 : l'art de la douleur aux limites de l'admissible

Quelque part Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans sa maison de Gloucester, petite ville portuaire du Massachussets, Jacob Brackish vieillit en solo. Vite, dans « Quelque part dans cette vie »- la pièce écrite par Israel Horovitz et librement adaptée par Jean-Loup Dabadie (de l’Académie française), on apprend que, pendant de nombreuses années, il a été professeur au collège de la ville - disciplines enseignées : littérature anglais et histoire de la musique ; réputation : terreur.

Lire la suite : Quelque part dans cette vie : une belle confrontation entre Emmanuelle Devos et Pierre Arditi

EllaPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Ainsi, dans une belle note d’intention, Yves Beaunesne, directeur de la Comédie Poitou-Charentes, évoque sa mise en scène d’« Ella », la pièce de l’Allemand Herbert Achternbusch : « Pour donner voix à cet auteur en colère, je fais le choix de rendre à la mère sa voix… Elle est habitée, traversée, délogée d’elle-même par une foule de voix. Le récit de son exclusion nous saute à la gorge… Les registres de langue oscillent entre le pauvre et le savant en fonction des voix qu’Ella reprend comme un perroquet, le plus souvent inintelligibles pour elle et pourtant bien écoutées et retenues... »

Lire la suite : Ella : une voix pour les sans-voix…

Tabula RasaPar Victor Waqué - Lagrandeparade.fr/ La compagnie Tabula Rasa a présenté au théâtre Jean Vilar « J'espère qu'on se souviendra de moi ». Six personnages racontent tour à tour une même histoire. A travers des monologues savamment écrits et des comédiens au jeu d'acteur délicat, nous sommes projetés dans l'esprit d'hommes et de femmes marqués par Carlos.

Sur scène, de grands miroirs dans lesquels les personnages se dédoublent. L’atmosphère est sombre, les reflets ténébreux. Un musicien joue des airs courroucés, illustration de l'humeur des personnages. Tous différents, tous touchés. Ils demeurent immobiles, face au public, à nous conter leur histoire. Ce parti pris scénique rend parfois la pièce monotone. Chaque monologue long de dizaines de minutes nous amène à certains moments de torpeur. Si l'on décroche parfois, on savoure ce texte brillamment structuré.

Tous parlent de Carlos. Dans une pizzeria, un homme ventripotent agresse un client, sous le regard stupéfait de la salle. Carlos, présent, s'approche et plante son tournevis de mécanicien dans la gorge de l'agresseur qui s'effondre, mort. Carlos est jugé, puis emprisonné. Ce sont ses parents, un ami, sa femme, un témoin et lui même qui apparaissent sur scène. Chaque personnage est marqué. Transformé. Le père de Carlos est perclus de honte. Comment son enfant a-t-il pu se transformer en assassin ? Il élude le contexte de l'agression pour transformer son fils en meurtrier. A l'inverse, le client aimerait remercier Carlos, qui l'a secouru. Mais comment remercier un assassin ? Lui aussi, s'il avait osé, il l'aurait tué. Encore un autre regard, celui de son ami et collègue, qui dépeint la personnalité de Carlos : chaleureux, passionné. Homme de principes. Plus on avance dans la pièce, plus cet assassin retourne à l'état d'humain : mélange de qualités et de défauts.

Avec ce récit, chaque personnage parle de lui. Dans le reflet de Carlos. Le père questionne son existence, contrainte et pesante. Comme Carlos. L'ami en décrivant son compagnon se questionne sur son travail. Il aimerait trouver un emploi qui le rende heureux, comme Carlos. Pour la femme, le meurtre est un électrochoc. Elle va vivre dans l'instant présent. Comme Carlos. Chaque personnage est marqué au fer rouge par cette histoire qui l'amène à évoluer. Ce n'est pas le meurtre que les comédiens questionnent mais leur vie. Si certains personnages proposent quelques pistes optimistes, c'est surtout le mal-être, comme une couche qui colle à la peau qui est décrite. Alors qu'un homme est mort, que l'autre est en prison, ce sont tous les personnages qui souffrent. Travail, amour, relation parent-enfant. C'est au tour des spectateurs de se refléter dans le récit des comédiens.

« J'espère qu'on se souviendra de moi » décrit un meurtre dont les conséquences dépassent l'acte de Carlos. C'est tout un microcosme qui se voit bouleversé. Nous aussi !

J'espère qu'on se souviendra de moi 



Texte : Jean-Marie Piemme
Mise en scène : Sébastien Bournac 
Accompagnement musical : Sébastien Gisbert
Conception scénographique : Christophe Bergon, Lato sensu museum
Création lumière, régie générale : Philippe Ferreira
Régie plateau, construction des décors : Gilles Montaudié 
Régie son : Loïc Célestin
Conseil en motorisation : Stéphane Dardé
Création des costumes : Noémie Le Tily
Assistant à la mise en scène : Yohan Bret 

Avec : Nathalie Andrès, Alexis Ballesteros, François-Xavier Borrel, Alexandra Castellon, Régis Goudot et Pascal Sangla

Durée : 2h
Production : compagnie Tabula Rasa

Coproduction : Théâtre Sorano - Toulouse ; Scène nationale d’Albi ; Le Parvis - Scène nationale de Tarbes
Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM.

Dates et lieux des représentations: 

- Les 1 et 2 février 2018 au Théâtre Jean Vilar - Montpellier ( 34)

Défaite Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.fr/ Avec "L’étrange défaite", Marc Bloch a donné un texte d’une profondeur humaine poignante dont l’écho se prolonge jusqu’aujourd’hui.

Lire la suite : L’étrange défaite : autopsie d’une débâcle

o donnellPar Delphine Caudal - Lagrandeparade.fr/ Un stand-up qui se distingue des autres…. Par son naturel, sa fraîcheur et son authenticité ! Son curriculum ? En rien préparé à devenir artiste. 

Lire la suite : Cordialement : un stand-up simple, amusant, accessible

Sous-catégories


À propos

Les Categories

Les bonus de Monsieur Loyal