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darlingPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ "C’est la plus belle adaptation d'un de mes romans !", clame Jean Teulé, qui assistait à la représentation de Darling (édité chez Julliard), le 13 mars dernier, au Studio Hébertot, à Paris. Il s’agit (malheureusement) du récit basé sur la vraie vie (de galère) d’une de ses cousines normandes, qui a grandi dans une modeste ferme, le long d’une nationale. Dans une famille inculte et violente. Elle voulait qu’on l’appelle « Darling », depuis le jour où elle a découvert la CB (« cibi » moyen de communiquer des camionneurs dans les années 80), pour oublier les coups, reçus depuis l’enfance. Elle voulait aussi qu’on entende la voix de toutes les femmes battues, en France et dans le monde. Cela donne un livre et un spectacle parfois insoutenables, tant c’est triste, injuste et inhumain. Heureusement, le metteur en scène, Laurent Le Bras, a su rendre le jeu des acteurs rock-and-roll (Simon Chomel à la guitare électrique) et visuellement moins plombant. Le jeu de l’actrice (Claudine Van Beneden), qui joue Catherine, y est pour beaucoup.

Lire la suite : Darling : duo électrique pour une femme en souffrance

oncle vaniaPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Jacques Hadjaje et la compagnie des Camerluches ("camarade, compagnon, complice" en argot) nous entraînent dans une petite ville du Limousin, tout entière centrée autour de l’Usine, celle de Dieuleveut, qui fabrique des robinets. Depuis plusieurs générations, la majorité des habitants de la région y bossent, souvent de parents en enfants.

Lire la suite : Oncle Vania fait les trois-huit : au cœur du théâtre se cache l’utopie… Une pièce à ne pas manquer !

le boisPar Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Il y a les claques que l’on se prend, enfant ou adulte, au propre comme au figuré, et qui vous marquent à vie. Celles plus douces et surprenantes qui vous procurent une agréable sensation. « Le bois dont je suis fait » est de cette veine !

Lire la suite : Le bois dont je suis fait : quand l'écorce se fissure en famille

Cyrano OstinatoPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Le théâtre a tendance à vous barber? Vous aimeriez être sur scène plutôt que d'être spectateur mais vous n'osez pas ? Rester assis deux heures, sans bouger, vous rase ? Vous avez envie d'approcher les actrices ? Mieux, que ce soient elles qui vous prennent la main ? "Cyrano Ostinato Fantaisies", troisième création immersive de la Compagnie du Libre Acteur, est un spectacle fait pour vous. L'année dernière on avait pu découvrir la même troupe, au même Théâtre Lepic (qui s'appelait alors encore le Ciné 13 : Claude Lelouche était l'ancien propriétaire), dans "Smoke Rings", une immersion dans l'intimité du couple. Cette fois c'est au coeur même de la troupe de théâtre que vous allez pénétrer. D'ailleurs, vous serez accueillis comme des élèves en cours... mais n'en disons pas trop. Car c'est justement le charme troublant de cette expérience immersive. D'être surpris, interpellé, en douceur, voire de participer au spectacle.

Lire la suite : Cyrano Ostinato Fantaisies : Quand Cyrano prend un coup d'chaud !

Laurent SeksikPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Génie de la science au 20ème siècle, il a publié la théorie de la relativité restreinte (1905) puis celle de la gravitation, appelée aussi théorie de la relativité générale (1915). Il a contribué au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et acquis la réputation éternelle avec une équation (E=mc²) montrant l’équivalence entre la matière et l’énergie d’un système. Son explication de l’effet photoélectrique lui vaudra, en 1921, le prix Nobel de physique. Voilà, pour la vie publique, ce qu’on connait d’Albert Einstein, né à Ulm (Allemagne) le 14 mars 1879. Côté vie privée, on sait à peine qu’il a eu trois enfants : deux garçons (Hans Albert et Eduard) et une fille (Lieserl). Et qu’il a vécu un drame immense avec Eduard, souffrant de schizophrénie et interné dans un hôpital psychiatrique de Zurich, le Burghölzli pendant trente-trois ans, de 22 à 55 ans… ce qui a inspiré à Laurent Seksik « Le cas Eduard Einstein », d’abord un roman à succès (2013, 120 000 exemplaires vendus en France, traduit en dix-huit langues), puis une adaptation pour le théâtre. 

Lire la suite : Le cas Eduard Einstein : le fils oublié selon Laurent Seksik et Stéphanie Fagadau

ben hPar Sylvie Gagnère - Lagrandeparade.com/ Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus, ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et qui incite au scandale... Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent d’un succès semblable à celui du Bœuf sur le toit ou de la Coupole, hauts lieux festifs et emblématiques de cette période.

Lire la suite : La Boule rouge : une comédie musicale sympathique

poingsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ « Kamel-la-poisse » est communément ce qu’on l’on appelle une « petite frappe » de quartier. Un jour malheureux, sa colère s’abat sur la mauvaise cible et il se retrouve pris dans un maelström judiciaire.

Lire la suite : Mes poings sur les i : un monologue immersif poétique de Soufyan Heutte

BurgerPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ Ne soyez pas surpris si à l’entrée on vous demande de noter un mot de vocabulaire sur un papier et de le déposer dans un bocal (non mais vraiment, le premier qui vous passe par la tête, car le fait qu’il soit réfléchi apportera beaucoup moins de spontanéité au show !)  … et si franchement vous hésitez à y renseigner votre nom en vous disant « oh lala ça sent le traquenard ! », vous auriez tort de vous priver. Car au final vous allez passer un très bon moment.

Lire la suite : Burger Comedy Show : un show qui envoie du steak !

peursPar Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Comment réagit-on en situation de peur ? Quelles sont les conséquences d’un état de stress ? La réponse se retrouve dans notre quotidien autant que dans l’Histoire : l’Homme perd sa lucidité et ses moyens. Le spectacle « Peur(s) », accueilli par le théâtre « L’étoile du nord », traite des conséquences de la peur, à l’échelle individuelle autant que collective. Que se passe-t-il lorsqu’un État et ses hommes politiques perdent leur clairvoyance, acculés par la menace ? Ils jonglent avec leurs lois. Et les dépassent. « Peur(s) » est un spectacle admirable qui nous transporte dans l’engrenage de l’effroi à travers un exemple très actuel. Celui de la prison de Guantánamo. A l’aide d’une belle mise en scène et d’un jeu d’acteur de qualité, nous réfléchissons sur le devenir d’une démocratie en état de crise.

Lire la suite : Peur(s) : Lorsqu’une démocratie outrepasse ses lois

Sami FreyPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Dans la pénombre, une porte s’ouvre. Au fond, près du mur bronze métal, deux bancs. Régulièrement, vrombit une alarme lumineuse. Vêtu d’un long trench coat sombre, sac vert en bandoulière dont il en sortira à un moment une banane, clochard céleste, il entre. S’assied. Dit : « J’associe, à tort ou à raison, mon mariage avec la mort de mon père, dans le temps. Qu’il existe d’autres liens, sur d’autres plans, entre ces deux affaires, c’est possible. Il m’est déjà difficile de dire ce que je crois savoir ». Se lève. Poursuit : « Je suis allé, il n’y a pas très longtemps, sur la tombe de mon père, cela je le sais, et j’ai relevé la date de son décès seulement, car celle de sa naissance m’était indifférente, ce jour-là »… La voix est chaude et profonde, unique, à des milliers reconnaissable instantanément. Pour la troisième fois en dix ans avec « Premier amour », Sami Frey parle le Beckett. Pour la troisième fois, crinière brune tirée, élégance éternelle à 81 ans, l’acteur sert, mieux : incarne les mots du romancier, poète et dramaturge irlandais. 

Lire la suite : Premier amour : quand Sami Frey parle le Beckett…

pèrePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Le secret d’un mariage réussi tient-il dans le talent et les qualités de ceux qui s’unissent? Assurément non, cette alchimie mystérieuse tient surtout dans la compatibilité de leurs univers et leur capacité à se comprendre. « J’ai pris mon père par les épaules » en est un exemple probant. Rien n’a été laissé au hasard, la distribution est irréprochable et pourtant l’on garde un souvenir mitigé de ces noces scéniques. L’univers poétique et spirituel du dramaturge Fabrice Melquiot a des airs d'albatros englué dans la scénographie ultra réaliste de Nicolas Marie que la mise en scène d'Arnaud Meunier n’arrive pas vraiment à élever. Le texte se dénature au contact d’un dispositif très classique et qui se nourrit essentiellement des intelligences déjà présentes dans l’écriture. Nos mots, un peu bruts peut-être, s'accorderont avec l'humeur de Roch, incarné par Philippe Torreton qui, au lyrisme et à la béatitude de complaisance, affirme préférer la sincérité. 

Lire la suite : J’ai pris mon père par les épaules : les noces sans éclat d’Arnaud Meunier et Fabrice Melquiot

un banc pour deux Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Vous avez envie de vous détendre ? De rire du malheur des autres ? "Un banc pour deux" est une gentille comédie de boulevard faite pour vous. La jeune et jolie Sophie a rendez-vous avec son amant. La « moins jeune » Caroline a rendez-vous avec son mari. Les deux femmes commencent par se disputer le banc, situé dans un jardin public... à défaut du mari infidèle ; car on comprend très vite qu'il s'agit du même homme. L'essentiel n'est pas là. Ces deux femmes, que tout oppose, a priori, vont se trouver des points communs, au détour d'un dialogue qui fonctionne comme un match de ping-pong, où chacune pousse l'autre dans ses retranchements : qui est la plus à plaindre ? La trompée ou la maîtresse qui « ramasse les miettes » ? Eternel Vaudeville... Et l'absent a toujours tort.

Lire la suite : Un banc pour deux : les femmes sont des amantes comme les autres

The way she diesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Tiago Rodriguez, qui dirige le Théâtre National de Lisbonne, est un amoureux des livres et des histoires. On se souvient notamment de son « By heart » qui lui avait été inspiré par sa grand-mère qui, perdant la vue, souhaitait apprendre par coeur l’un de ses ouvrages préférés pour pouvoir continuer à côtoyer la beauté des phrases inspirées.

Lire la suite : The way she dies : du pouvoir des livres sur notre existence et de l'amour, encore et toujours

singspielePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Un mur d’arrière-scène sur lequel sont fixés trois portemanteaux à triple patères chargés d’accessoires. De quoi s’asseoir sommairement. Lieu neutre à coloration cependant froide, limite hostile, qui évoque par le montage sonore qui accompagne la performance scénique l'atmosphère d'un arrêt de bus. Un corps d'homme en slip blanc se tient face à nous, son visage est caché par un masque…ou plutôt par une photographie en noir et blanc qui ne cessera de changer durant toute la représentation, l’une après l’autre ôtée avec une précision de métronome.

Lire la suite : Singspiele : une performance singulièrement belle et émouvante

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