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un banc pour deux Par Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Vous avez envie de vous détendre ? De rire du malheur des autres ? "Un banc pour deux" est une gentille comédie de boulevard faite pour vous. La jeune et jolie Sophie a rendez-vous avec son amant. La « moins jeune » Caroline a rendez-vous avec son mari. Les deux femmes commencent par se disputer le banc, situé dans un jardin public... à défaut du mari infidèle ; car on comprend très vite qu'il s'agit du même homme. L'essentiel n'est pas là. Ces deux femmes, que tout oppose, a priori, vont se trouver des points communs, au détour d'un dialogue qui fonctionne comme un match de ping-pong, où chacune pousse l'autre dans ses retranchements : qui est la plus à plaindre ? La trompée ou la maîtresse qui « ramasse les miettes » ? Eternel Vaudeville... Et l'absent a toujours tort.

Lire la suite : Un banc pour deux : les femmes sont des amantes comme les autres

The way she diesPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Tiago Rodriguez, qui dirige le Théâtre National de Lisbonne, est un amoureux des livres et des histoires. On se souvient notamment de son « By heart Â» qui lui avait été inspiré par sa grand-mère qui, perdant la vue, souhaitait apprendre par coeur l’un de ses ouvrages préférés pour pouvoir continuer à côtoyer la beauté des phrases inspirées.

Lire la suite : The way she dies : du pouvoir des livres sur notre existence et de l'amour, encore et toujours

singspielePar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Un mur d’arrière-scène sur lequel sont fixés trois portemanteaux à triple patères chargés d’accessoires. De quoi s’asseoir sommairement. Lieu neutre à coloration cependant froide, limite hostile, qui évoque par le montage sonore qui accompagne la performance scénique l'atmosphère d'un arrêt de bus. Un corps d'homme en slip blanc se tient face à nous, son visage est caché par un masque…ou plutôt par une photographie en noir et blanc qui ne cessera de changer durant toute la représentation, l’une après l’autre ôtée avec une précision de métronome.

Lire la suite : Singspiele : une performance singulièrement belle et émouvante

rabbitholePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Elle se prénomme Becky, elle plie du linge. Des vêtements d’enfant. Toute agitée, sa sœur Izzy lui raconte avoir frappé une femme, on comprend que c’est l’épouse de l’homme avec qui elle vit à présent- elle annonce également qu’elle est enceinte…

Lire la suite : Rabbit Hole. Univers parallèles : résilience et culpabilité…

Et parfois....Et parfois le hasard fait que les plumes de deux de nos chroniqueurs donnent leur avis sur un même spectacle...Pour Orphée, mis en scène par César Duminil, nous vous proposons ainsi deux avis, et tous deux fort enthousiastes! Bravo à la Compagnie du Premier Homme!

Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ En revisitant le mythe d’Orphée, Jean Cocteau nous emmène dans son univers de cauchemars, de rêves, de poésie.
Orphée, Eurydice, l’amour plus fort que la mort : l’histoire a traversé les siècles. Jean Cocteau entreprend en 1925 de revisiter le mythe. Le poète, au faîte de la gloire, délaisse sa compagne, trop occupé à revivifier son art à l’écoute d’un destrier doué de parole. Cependant ses ennemies, les Bacchantes complotent et Eurydice meurt. La voici expédiée en enfer. Orphée, découvre l’immense amour qu’il lui voue, au-delà des scènes de ménage, et sur les conseils de Heurtebise, ange déguisé en vitrier, se rend aux enfers pour récupérer sa bien-aimée. Au royaume des ombres il conclut un pacte : il ramènera Eurydice sur terre, mais jamais plus il ne pourra la regarder, sous peine de la voir disparaître définitivement.

Lire la suite : Orphée : un amour d’enfer

veuvePar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Au théâtre du Colombier, on ne parle pas de « spectacles Â» (vivant) mais de « créations Â». Créée par Gilles Sampieri, en 1997, la compagnie Langaja Groupement ouvre son espace de recherche à « la construction de nouveaux répertoires, en associant des auteurs et des chorégraphes, éventuellement, aux écritures « non-consensuelles Â» et « engagées Â», pour proposer au public une « traversée de rencontres et de projets autour de nouvelles écritures scéniques radicales Â».

Lire la suite : La Veuve du 9.3 : le « Dialogueuloir » de Gilles Sampieri

l'originePar Catherine Verne - Lagrandeparade.com/ L'étonnement fait les enfants curieux et inspire des vocations de chercheur. La philosophie surtout est sa fille, racontait Socrate. Mais peut-on encore au spectacle étonner aujourd'hui un public gâté-pourri par des artifices sophistiqués et des surprises permanentes? La compagnie La Lanterne relève le défi: il va s'agir de tenir en haleine son public de a à z.

Lire la suite : L'origine : étonner le public, d'alpha en omega

misanthrope Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Admirable Molière qui a peint les hommes avec une acuité prodigieuse et une universalité intemporelle! Comme il est déstabilisant d’entendre Alceste critiquer ses contemporains et leur propension à l’hypocrisie et à la bienveillance feinte pour satisfaire leur arrivisme, de voir Eliante peu courtisée car trop pure et sincère, Arsinoé méprisée et moquée du fait de sa péremption féminine programmée ( alors que les hommes qui prétendent à l’amour des jouvencelles autour d’elle ont son âge) et Célimène, coquette et inconstante, attirer toutes les attentions…

Lire la suite : Le Misanthrope : une comédie Résolue-ment réussie!

madamPar Catherine Verne - Lagrandeparade.com/ Cela commence par un échange de mots qui s'écrivent en temps réel sur un panneau. Un peu comme l'Histoire en cours, ici celle de la femme. La petite histoire ici qui se hisse sur les lignes de la grande, met en scène muette le dialogue d'une jeune femme et sa grand-mère jouant au scrabble, donc avec les mots. Ainsi introduite, une comédienne entre alors, venue dire, à travers la pratique sportive, la relation de la femme au monde, aux hommes, au texte, au corps.

Lire la suite : Madam : l'Histoire de la femme sur un ring, entre silence des corps et jeu langagier

SavannahPar Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Sur la scène du théâtre le « Lucernaire Â», le vide. Seuls quelques instruments et une petite lampe. Sinon rien. A la place des objets et des couleurs, des effets visuels et des acrobaties ; ne restent que les comédiens et leurs mots. Les mots de la grande Marguerite Duras, qui emplissent le théâtre. Ils nous bercent de leur poésie autant que de leur clarté. Avec « Savannah bay Â», les trois personnages sur scène tentent de déjouer l’oubli à partir d’une histoire d’amour. Une pièce mise en scène avec brio et interprétée avec talent !

Lire la suite : Savannah bay : sur les rives de la mémoire avec Marguerite Duras

SeulsPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ C’est l’histoire d’un étudiant d’origine libanaise, prénommé Harwan, ayant grandi à Montréal et qui, sur le point de soutenir sa thèse, se retrouve enfermé toute une nuit dans l'une des salles du Musée de l’Hermitage à Saint-Petersbourg, suite à un enchaînement d’évènements somme toute assez banals. Une nuit éprouvante qui prend des airs d’éternité, le mène notamment à retrouver sa langue maternelle oubliée…et lui permettra de s'extirper de la chrysalide-carcan dans laquelle il étouffait.

Lire la suite : Seuls : l'étoile filante kamikaze, le poulpe noir indicible et les petits retards qu'on ne...

paradoxe Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Sur la scène du théâtre « La reine blanche Â» se trouve une femme. Le visage fermé, un chignon serré, une robe sombre et ample. C’est Marie Curie. La doublement prix Nobel. Une femme à la tête bien pleine, qui dédie sa vie à la recherche scientifique. Mais pas que. Si la place de la science est prépondérante, nous découvrons une femme sensible. Courageuse. Et amoureuse. Un spectacle qui nous fait découvrir la vie d’une femme d’exception.

Lire la suite : Le paradoxe des jumeaux : les multiples facettes de Marie Curie

Antigone 82Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Du 10 janvier au 3 février 2019, le théâtre « L’épée de bois Â» a accueilli « Antigone 82 Â». Pendant la guerre du Liban un metteur en scène français se prépare à jouer Antigone sur la ligne de front, pour permettre un moment de paix aux communautés en guerre. Mais rien ne se passe comme il l’ambitionne. Un spectacle captivant par le scénario, la mise en scène et la qualité des comédiens.

Lire la suite : Antigone 82 : l’art vecteur de paix ?

Dans la peau de Rosa BurszteinPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Impossible de résumer le spectacle de Rosa... euh... Au nom imprononçable, dixit (« Beurk... Burs-Ztein Â»), tant elle a le débit rapide et le sens de l'ellipse et du contre-pied.

Lire la suite : Ma première fois : Dans la peau de Rosa Bursztein


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