Ligeia : une adaptation théâtro-circassienne du conte préféré d’Edgar Allan Poe
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Conte ésotérique troublant, « Je pense, écrit James Gargano, que Ligeia ne peut se mieux comprendre que comme l'histoire d'un homme (le narrateur et non Poe) qui, ayant vécu une fois dans le royaume de l'idéal, cherche à recréer son extase perdue, au prix même de la folie.» Ligeia, c'est l'expression éperdue d'une volonté d’immoralité, un refus de la mort et du deuil…jusqu’au paroxysme.
Le misanthrope de Rodolphe Dana : une mise en scène originale à la diction perfectible
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Sur le plateau, l’oeil se réjouit dèjà de l’excentricité des accoutrements et des coiffes d’Alceste, de Philinte, d’Oronte…L’ouverture de cette comédie en cinq actes flirte avec la farce…la préciosité se pare de plumes ridicules et de sonorités rock le temps d’un sonnet, on esquisse une chorégraphie déjantée, d'une saveur désopilante, au son d’un clavecin espiègle, le rythme est enlevé, Philinte séduit par sa rondeur bienveillante, Alceste désarçonne en ours bougon et Célimène à la robe blanche parée de légèreté convainc sous les lustres charmeurs qui accompagnent ce monde mondain.
Ecoute donc voir : une lumière d’espoir dans les ténèbres
Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Ecoute donc voir, ou comment s’ouvrir au monde malgré le handicap. Couché dans un lit d’hôpital Tirat (P’tit rat), qui vient de subir, comme chaque été, une opération aux yeux, reçoit la visite du bon géant Raph. Celui-ci lui apporte en cadeau une cornemuse.
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Derniers remords avant l’oubli
 : un huit clos qui met en lumière la faillite des êtres et des mots
Par Justina Zilyte - Lagrandeparade.com/ C'est dans une belle maison de campagne, autrefois cadre bucolique d'une histoire d'amour tumultueuse entre Pierre, Paul et Hélène que se déroulent les retrouvailles du trio et de leurs nouvelles familles. Alors que Pierre est resté dans la maison, prisonnier d'un passé douloureux, Paul et Hélène sont partis d'abord ensemble puis séparément refaire leur vie.
Toute nue : strip-tease politico-comique
Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Toute nue, mêlant à un siècle de distance Feydeau et Norén, démonte les jeux politiciens des mâles, sur le mode vaudevillesque. On connaît la trame de la pièce de Feydeau, Mais n’ te promène pas toute nue. Ventroux, député aux dents longues, se rêve ministre (d’ailleurs le bruit court).
A la table d’honneur : une comédie fort drôle…pour une soirée d’horreurs !
Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Cela aurait pu être un repas de mariage que l’on va qualifier de normal, moment de fête et de réjouissances, instants de bonheurs et d’empathie !
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Pour en finir : immersion dans la folie
Par Victor Waqué - Lagrandeparade.com/ Le lavoir moderne parisien accueille la compagnie « Le théâtre de l’Eclat » pour sa pièce « Pour en finir. ». Elle retrace de l’intérieur, une partie de l’histoire d’Antonin Artaud, artiste génial et touche à tout du milieu du 20eme siècle. Pétri de troubles psychiatriques à la fin de sa vie, on lui demande d’enregistrer une émission de radio, dans l’attente mi-curieuse mi-malsaine de voir ce qu’il en résultera. Une pièce violente, immersive qui met en avant la souffrance d’un homme malade.
Un tramway nommé désir : une pièce prenante portée par des acteurs convaincants
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Accueil jazzy au coin du réverbère, deux comédiens jouent saxo et guitare, nous plongeant dans l’ambiance des années 1950.
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Transmission : une quête de vérité entre humour et profondeur
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Transmission c’est l’histoire d’une rencontre. Celle de l’homme avec sa foi. Celle du prêtre avec Dieu. Surtout celle entre deux personnalités : Mark Dolson, jeune diacre au séminaire Saint François, et le père Fraley, prêtre aguerri. L’histoire d’une rencontre qui débute lorsque Mark interrompt l’homélie de ce curé adulé de ses paroissiens pour l’interroger sur son rôle.
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Trahisons : du boulevard à la sauce Pinter…
Par Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / D’une formule lapidaire, on pourrait résumer « Trahisons » : le mari, la femme, l’amant… Ce serait un roman, un film ou une pièce de théâtre vu et revu sur le thème du fameux triangle amoureux. Mais là , on est au théâtre. Au théâtre avec Harold Pinter, le dramaturge britannique prix Nobel de littérature 2005. Au théâtre pour une pièce écrite en 1978, traduite et adaptée en France une première fois dans les années 1980 par Daniel Mesguich, et reprise en cet hiver 2020 par le grand Michel Fau, dans une adaptation d’Eric Kahane.
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Karim Duval dans Y : en quête de sens, entre prise de recul et prise à partie
Par Xavier Paquet - Lagrandeparade.com/ Karim Duval ne cherche pas qu’à s’adresser aux gens de sa génération, les fameux Y nés dans les années 80 et 90, mais en fait l’étendard d’un regard sur le monde d’aujourd’hui.
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La pire recette du sorcier : une parenthèse divertissante aux rebondissements magiques
Par Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Imaginez le repaire d’un sorcier maléfique empli de toiles d'araignées, à l'humidité digne d'une grotte et aux ténèbres enveloppantes…vous y êtes? Un terrible enchanteur y fomente une affreuse idée : celle de trouver une potion qui enlève tous les goûts des bonbons! Quel cauchemar!
Monsieur X : à la grâce de Pierre Richard !
Par Serge Bressan- Lagrandeparade.com/ Le rideau se lève dans la pénombre. Sur un lit, un homme allongé. C’est le petit matin qui pointe. L’homme s’étire. Une nouvelle journée qui commence. Dans cette pièce à vivre, un lit donc, une table, un évier, un réfrigérateur. De cet homme, on ne sait rien. On ne saura rien. On devine qu’il est sûrement à la retraite dans cet appartement, en haut de l’immeuble. Il envisage de se lever, la lampe fait des siennes. Il s’assoit sur le lit, ça grince- tout d’une vie ordinaire… Cet homme, cheveux et barbe blancs, on l’appellera « Monsieur X », comme le titre de cette pièce écrite et mise en scène par Mathilda May pour Pierre Richard. A 85 ans, il se glisse à nouveau dans un théâtre après avoir dit et illuminé, l’an passé, un merveilleux « Petit éloge de la nuit ».
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Ni couronne ni plaque : la mort en coulisses
Par Christian Kazandjian - Lagrandeparade.com/ Ni couronne ni plaque fourmille d’anecdotes sérieuses et drôles sur les rituels du deuil.
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