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seulPar Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com/ Adrien Finden est un avocat pénaliste brillant. Le genre d’homme à l’allure séduisante et à l’arrogance tenue qui s’enivre de ses réussites professionnelles, dépense à tout va sans se soucier de l’avenir, côtoie une jeune femme attrayante mais sans investissement émotionnel…et se satisfait de cette existence superficielle sans se remettre en question. Issu d’une famille modeste, il répond au schéma classique du parvenu qui dénigre ses origines en les maintenant à distance et évite à tout prix de replonger dans les souvenirs du passé qui pourraient réveiller sa sensibilité qu’il s’efforce chaque jour d'étouffer.

Lire la suite : Seul celui qui se perd se retrouve un jour : quand Rastignac se prend une claque…et en ressort...

deviganPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Livre à peine ouvert, et on lit les mots de l’Académicien français François Cheng : « Vivre… C’est savoir dire merci ». Il y a aussi ceux d’une chanteuse, La Grande Sophie : « Où vont les mots / Ceux qui nous font et nous défont / Ceux qui nous sauvent / Quand tout se sauve ? » Ainsi, d’emblée, on comprend : « Les gratitudes », le neuvième et nouveau roman de Delphine de Vigan est tout placé sous le double signe du merci et des mots, ces mots qui vont, qui viennent, qui s’installent, qui se dérobent.

Lire la suite : Les gratitudes : célébrer l’affection et la reconnaissance selon Delphine de Vigan

neige chasseursPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Amaury, Charles et Chris décident d’aller aux sports d’hiver à Gstaadt, la station suisse où se croisent et se pavanent les célébrités du grand écran et du petit, les chanteurs à la mode, les riches… On patauge dans le superflu, la frime, la dernière vogue, le désoeuvrement ; on frise le ridicule, la mythomanie et l’inconscience.

Lire la suite : Chasseurs dans la neige : des étudiants fantômes...en quête d’illusions … !

Le dilettantePar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « L’hiver au pôle Nord, les eaux se soudent et deviennent des montagnes de glace contre lesquelles on se brise ». C’est par cette définition que s’achève le roman de Sylvie Dazy et il faudra l’avoir lu jusqu’au bout pour en comprendre le double sens et sa portée métaphorique. L’originalité du récit réside dans la méthode utilisée par l’auteure à donner aux titres des chapitres, le nom des principaux acteurs. On s’aperçoit rapidement qu’il y a un petit privilégié dans cette affaire : Paul Valadon, le seul à parler à la première personne, les autres bénéficiant d’un narrateur omniscient. Il faut dire que c’est un cas : atteint du syndrome de Diogène, c’est en quelque sorte le fou du village, marginal et reclus, dont le jardin n’est qu’un vaste dépotoir (et pourtant le seul qui réussira à tirer son épingle du jeu lors de l’Apocalypse finale.

Lire la suite : Dans l’embâcle : le Diable s’habille en hipster

pygmalionPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Comédienne (près de 100 films et séries télé) et réalisatrice (8 films), Josiane Balasko n’apprécie rien plus que d’être dans sa cuisine. « C’est l’endroit où je me sens le mieux », confie-t-elle. Avant d’ajouter : « Je n’en sors que pour imprimer ». Par exemple, les feuillets de « Jamaiplu », son quatrième et nouveau livre. Elle avait fait un début remarqué dans les librairies en 2004 avec un roman, « Cliente ». Puis, on l’avait lue à nouveau avec « Parano express » (2006) et « La nuit sera chaude » (2011). A 68 ans, elle est donc de retour, c’est « Jamaiplu », un recueil de huit nouvelles toutes plus déjantées les unes que les autres. Un recueil de huit histoires abracadabrantesques ! C’est loufoque… et aussi émouvant- en quelque sorte, la marque de fabrique Balasko…

Lire la suite : « Jamaiplu » de Josiane Balasko : loufoque et émouvant…

comme elle l'imaginePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Des mots au hasard des pages : « C’était tellement ridicule de s’emballer pour un quasi-inconnu ». Oui, tellement ridicule… Pourtant, c’est ce qui est arrivé à Laure, bientôt 40 ans, maître de conférence à la Faculté, spécialiste de l’œuvre de Gustave Flaubert et réputée posée et discrète. Par l’intermédiaire des réseaux sociaux, elle va faire la connaissance de Vincent. Ils partagent le goût des vieux films noir et blanc et de la littérature. Voilà, c’est « Comme elle l’imagine », deuxième roman de Stéphanie Dupays qui, en 2016, avait effectué des débuts remarqués dans le monde des livres avec « Brillante », belle plongée dans le monde du travail et de l’entreprise. Cette fois, elle scrute encore la société contemporaine mais passe dans la sphère du privé, de l’intime. Avec un sens joliment aigu, parfaitement aiguisé, elle décrypte les amours virtuelles. C’est l’amour 2.0…

Lire la suite : Comme elle l’imagine : amour 2.0 selon Stéphanie Dupays

Buchet Par Félix Brun - Lagrandeparade.com/ Mona, jeune femme de 24 ans, a une vie chaotique, une « amochée », trop honnête, trop candide, trop naïve…une intuition et des choix désastreux lorsqu’elle décide de changer de direction.

Lire la suite : On dirait que je suis morte : un premier roman original, incongru et drolatique de Jen Beagin

les embrunsPar Valérie Morice - Lagrandeparade.com/ « Il faut sonder le désespoir, frapper où l’homme sonne creux ». C’est avec ce poème de Louis Aragon que Léon Le Glaouneg, « Hercule au poil roux », débarque dans le port de Haiphong au Vietnam après avoir quitté sa Bretagne natale. Il n’y a jamais mis les pieds, mais cette terre, celle de ses ancêtres, lui apparaît dès lors comme familière et comme une évidence. Est-ce le fleuve rouge qui lui rappelle l’océan, l’odeur des poissons ou l’air iodé ?

Lire la suite : Elisabeth Larbre : l’explosion d’effluves du fleuve rouge

pauline de prévalPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Journaliste et réalisatrice, Pauline de Préval avait, à ce jour, publié deux documents : « Jeanne d’Arc, la sainteté casquée » (2011) et « Une saison au Thoronet, carnets spirituels » (2014). A 34 ans, elle signe son premier roman, « L’or du chemin ». L’époque : le début du 15ème siècle au temps de la Renaissance italienne. Le décor : Florence rongée par les rivalités explosives, les règlements de compte sanglants et les violences au quotidien. Là, un gamin de 9 ans, orphelin, déambule dans la ville. Il dessine un peu partout, quand l’envie lui prend. Il dessine avec un charbon de vigne, un pinceau en poil de chèvre et des pigments fabriqués avec des mousses ou des fruits... A tout juste 9 ans, il est apprenti chez le maître Starnina qui a repéré sa fougue et son habileté. 

Lire la suite : L’or du chemin : histoire d’amour et d’art…

cielPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Emile a 26 ans. Il lui reste deux ans à vivre, lui ont annoncé les médecins. Il souffre d’une maladie orpheline avec une forme d’Alzheimer précoce. Il ne veut plus des traitements médicaux, des séjours à l’hôpital- et n’en dit mot à ses parents et sa sœur. Mieux : il décide de vivre intensément ce temps qui lui est compté. S’offrir une (ultime) parenthèse de bonheur. Ce qu’il tente en passant une petite annonce un 29 juin à 1h02 : « Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) d’aventure pour partager avec moi ce dernier périple. Itinéraire à valider ensemble. Alpes, Hautes-Alpes, Pyrénées ? Voyage en camping-car… »

Lire la suite : Tout le bleu du ciel : un roman pur et profond de Mélissa Da Costa

presses de la citéPar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Michel Bussi est un homme discret. On sait peu de lui : 53 ans, marié, des enfants, vie quotidienne dans la banlieue normande de Rouen. Pourtant, avec Guillaume Musso, il est l’auteur qui, en 2018, a vendu le plus de romans en France. Et quand sort son douzième et nouveau roman, « J’ai dû rêver trop fort », en moins d’une semaine, il est en tête des ventes. Apparu dans le monde des livres francophones dans les dernières années 2000, la critique le regarde avec distance. A moins de s’appeler Houellebecq, un écrivain qui vend beaucoup, c’est suspect… Qu’importe ! Michel Bussi suit sa route. Un roman par an. Best-seller assuré.

Lire la suite : J’ai dû rêver trop fort : le grand mix de l’amour et du thriller selon Michel Bussi

FontainePar Serge Bressan - Lagrandeparade.fr / Déjà, il y a la couverture- chiquissime, signée Enki Bilal. On pressent quelques actions de grâce, on sait qu’on va déguster du nougat en écoutant à la radio « Cet enfant que je t’avais fait ». On sait aussi qu’on va se balader à Kékéland, et qu’on y croisera des zazous et aussi la Reine autoproclamée des Kékés : la grande, l’immense, la folle, la géniale Brigitte Fontaine.

Lire la suite : Paroles d’Evangile : quand Brigitte Fontaine fait des bulles !

marcher encore Par Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Constant est médecin à Marseille ; il a fui Arras, son passé, sa famille compliquée…il habite dans le Lubéron une vieille masure, loin de tout, au bout de rien dans un paysage et un environnement exceptionnel de Giono ou de Pagnol ! Il croise Martial un vieux paysan qui fauche l’herbe à la faux, accueille son jeune frère en déprime et écrit ses rencontres quotidiennes…

Lire la suite : Marcher encore : un livre…pour oublier le passé…fuir le présent !

les métèquesPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.com/ Né en 1964, à Paris, Denis Lachaud est un auteur pluridisciplinaire puisqu'en plus de publier des romans, chez Actes Sud, depuis ses débuts, en 1998 (J'apprends l'allemand), il est metteur en scène et comédien. En 2011, il a publié "J'apprends l'hébreu", puis "Ah ! Ça ira" (2015), prix Jean Amila-Meckert (2016), qui récompense une œuvre engagée, disant le monde dans lequel nous vivons. Il récidive avec "Les métèques", toujours chez Actes Sud, roman d'anticipation qui imagine une France obsédée par l'identité, au sens « identitaire », fascisante, droit du sol, etc... Suivez mon regard. Bref, vous l'aurez compris, un pays, une terre, où les « migrants » ne sont pas les bienvenus.

Lire la suite : Les métèques : ce qui nous pend au nez... ou Lachaud nous demande nos papiers, à froid !


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